La voix des jeunes, des étudiants 
      A avivé les insouciants, 
     Tous ceux qui crurent en l'Occident, 
     Ses libertés, ses faux-semblants. 
     
J'ai vu la paix chercher en vain 
     La liberté de nos matins. 
     Un bol de riz dans l'intestin, 
     A la conquête de son destin. 
     
Toute une nation en affluence 
     A pris le monde entre deux danses 
     Pour l'envoûter dans l'espérance, 
     Etre assisté dans l'insistance. 
     
J'ai vu la chine se réveiller, 
     Se reconnaître et se chercher. 
     La liberté ainsi prêtée, 
     Entre les doigts leur a glissée. 
     
Et le massacre s'est exaucé, 
     Devant I'autel des vieux damnés. 
     La Grande Purge réimplantée, 
     La petite Bouteille réincarnée. 
     
J'ai vu des armes jetées à terre, 
     
     Un beau printemps s'en vient l'hiver. 
     Mais la colère octogénaire 
     N'est qu'un reflet de leur enfer. 
     
Et l'Occident des faux-semblants 
     A laissé faire sans incident, 
     A des vieillards intolérants 
     La REPRESSION de leur Printemps. 
        
Sept, huit, 
      je suis l'indifférence. 
      Reine de l'érudit primate 
      
      Et de l'inculque ignare 
      
      Qui progresse depuis le début 
      des temps, 
      Par peur de se compromettre 
      
      Ou de se faire mettre . . . 
      
        
    
Neuf, dix, je 
      suis moi-même. 
      Participant dans cet univers, 
      
      Je ne peux m'épanouir 
      sans connaître mon but. 
      Je ne peux savoir sans comprendre, 
      
      Et dans une méditation 
      profonde 
      Je me tire vers l'infini, 
      
      Vers le monde de l'imaginaire 
      . . .